Correcteur professionnel femme écrivant dans un carnet

Vous voulez faire corriger votre roman ou des supports de communication pour votre entreprise (articles de blog, newsletter, pages web, etc.). C’est le moment de faire appel à un correcteur professionnel, mais vous êtes perdu parmi tous les profils que vous découvrez. Vous avez écumé Malt, Fiverr, parcouru de nombreux sites d’indépendants… Hélas, vous n’êtes pas bien avancé sur le choix de votre futur partenaire. Bonne nouvelle, je liste pour vous les points importants pour faciliter votre décision.

Qu’est-ce qu’un correcteur professionnel ?

Un correcteur travaille sur différents textes, qu’ils soient en ligne ou sur papier. Ses clients sont variés : agence de communication, maison d’édition, journal, auteur autoédité, entreprise… Son seul objectif est de servir le texte qu’il corrige.

Avec différents niveaux de lecture, il va s’attarder sur l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, la syntaxe, la typographie, la ponctuation. Signe par signe, il va traquer la moindre coquille, vérifier le style de la langue (pléonasmes, barbarismes, anglicismes, anacoluthes, etc.), s’assurer de la cohérence globale de l’écrit.

Maintenant que vous savez ce que fait un correcteur, regardons les critères à vérifier pour en choisir un.

Comment choisir un correcteur professionnel ?

La formation

Aujourd’hui, il n’existe pas de diplôme reconnu par l’État pour devenir correcteur. Cependant, plusieurs organismes dispensent des formations professionnelles et pertinentes. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :

Si dans ses bagages, le correcteur que vous visez possède l’une de ces formations, c’est un premier gage de qualité. Bien sûr, cela ne fait pas tout.

Attention aux certifications « Le Robert » et « Voltaire » : ces deux examens attestent d’un certain niveau en langue française, mais ils ne suffisent pas pour se proclamer correcteur. En effet, de nombreuses règles et difficultés de la langue ne sont pas abordées sur les plateformes d’entraînement proposées par les deux organismes. Ces certificats sont un plus non négligeable, mais ils sont insuffisants à eux seuls. Si votre candidat ne met en avant que l’une de ces certifications, fier de son niveau « d’expert de la langue française », il faudra creuser.

Le parcours

Il va sans dire que l’expérience est formatrice. Les personnes ayant évolué dans le milieu de l’édition et du journalisme auront probablement quelques facilités et automatismes de plus que leurs concurrents. Encore une fois, cela ne fait pas tout ; nous avons tous commencé un jour alors il ne faut pas rayer de votre liste tous les jeunes correcteurs que vous croiserez, loin de là !
Pour évaluer leur niveau, vous pouvez dans un premier temps consulter leur site Internet et leurs références s’ils en ont. Si ce n’est pas le cas, attardez-vous sur les articles de leur blog ; vous vous ferez une première idée de leurs compétences en langue française. S’il y a des avis clients disponibles, n’hésitez pas à les consulter ! Enfin, contactez-les : l’échange que vous aurez avec vous aidera à trancher sans aucun doute.

Le tarif

Et je vais grandement insister sur ce point. Un correcteur professionnel indépendant facture ses prestations entre 20 € et 30 € de l’heure en moyenne, plus selon son expertise et son expérience. Généralement, il vous indique ses tarifs en « signes espaces comprises » (oui, le terme est féminin). Pour vous faciliter la lecture, il peut vous donner une équivalence chiffrée au mot (par exemple, 0,021 €/mot).

Il faut savoir qu’en free-lance, le travailleur est soumis à plusieurs cotisations, comme toute entreprise. Il paiera des impôts et des taxes (URSSAF, formation professionnelle obligatoire, CFE…) ainsi que des charges inhérentes à son activité (hébergement site web, nom de domaine, logiciels de correction et de mise en page, etc.).

Alors si un correcteur vous propose un tarif sous les 20 €/h (fourchette déjà bien basse), sachez trois choses :

  • il va galérer pour manger tout le mois s’il n’a aucune autre activité à côté ;
  • il sous-évalue son propre métier ;
  • il fait de la concurrence déloyale.

Le plus inquiétant étant la dévalorisation de son métier. La correction requiert un travail minutieux, de précision, et de solides connaissances en langue française. Un vrai correcteur admettra qu’il apprend tous les jours tant la langue recèle de cas particuliers et de règles. Sans oublier qu’elle évolue en permanence. Le correcteur ne peut pas vous affirmer qu’il pratique ce tarif parce qu’il « travaille vite » et qu’ainsi, il rentabilise son activité. Cela signifie que son travail n’est pas qualitatif. Dans la profession, il est admis qu’on corrige en moyenne entre 6 000 et 8 000 signes en une heure (selon la difficulté du texte) lors d’une préparation de copie (première lecture). S’il vous assure qu’il peut en traiter 12 000 dès le premier passage, fuyez.

L’humain

Rien de mieux que de discuter avec la personne. Un site Internet, c’est bien, le contact humain, c’est mieux ! Le correcteur pourra vous aiguiller sur vos besoins selon le contour du projet. Après quelques minutes, vous vous rendrez vite compte si le feeling passe entre vous. Cela ne vous engage à rien et, au contraire, vous pourriez faire une très belle rencontre.

Psst ! Si vous cherchez un correcteur professionnel, faites-moi signe ! Je serais ravie de participer à votre projet 😊

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